
La question des choix des études supérieures est souvent au cœur des préoccupations des parents lorsque nous envisageons l’avenir de nos enfants. Depuis toujours les grandes écoles ont longtemps été considérées comme un tremplin sûr vers le succès professionnel. Mais aujourd’hui, face à un monde du travail en pleine mutation, cette voie est-elle encore indispensable ? Alors ! Grandes écoles : encore indispensables pour un avenir brillant et sécurisé? Explorons ensemble cette réflexion et découvrons les alternatives qui s’offrent à nos jeunes.
Introduction : Les grandes écoles, toujours le passage obligé ?
Intégrer une grande école (ou université) a longtemps été synonyme de prestige et de réussite professionnelle. La France aime l’élitisme avec de nombreuses structures de prestige dans chaque secteur (Science Po, Polytechnique, CentraleSupélec, HEC, ESSEC, ENA, EHESS…). Beaucoup de parents mettent une pression familiale importante sur leurs enfants (dès fois par mimétisme par rapport à leur expérience) pour intégrer ces écoles. Mais dans un monde en pleine mutation, où les compétences et l’expérience sont de plus en plus valorisées, le diplôme en lui-même suffit-il encore à garantir une carrière épanouissante ? D’où ma question : Faut-il encore viser des grandes écoles pour réussir demain ?
Saviez-vous que 72 % des recruteurs considèrent aujourd’hui les certifications et l’expérience professionnelle comme équivalentes aux diplômes traditionnels dans certains secteurs ? C’est dire à quel point les critères de sélection évoluent. Il devient important en fonction de ses ambitions d’intégrer le critère qualité / durée d’une formation pour intégrer le monde professionnel dans les meilleures conditions. Alors, faut-il encore viser en premier les grandes écoles, ou est-il temps de regarder ailleurs pour tracer une voie plus personnelle, tout aussi prometteuse ?
Pourquoi les grandes écoles étaient synonymes de réussite ?
1. Un tremplin historique vers l’élite
Les grandes écoles offrent un label de qualité avec leur diplôme. Elles ouvrent un réseau puissant d’anciens élèves, souvent décisif pour ouvrir les bonnes portes pour intégrer le monde du travail. Dans des secteurs comme la finance ou le conseil, ce réseau reste un atout clé. C’est également un accélérateur de carrière pour accéder à des postes à responsabilité rapidement après 3 à 5 ans à la sortie des études supérieures. Ce système de reproduction professionnelle d’une élite française fonctionne depuis toujours. La question est pour combien de temps encore ?
2. Une formation rigoureuse et spécialisée
Ces écoles proposent des programmes de haut niveau, adaptés aux exigences des secteurs traditionnels comme l’ingénierie, la médecine, ou le droit. Selon la Conférence des Grandes Écoles, 87 % des diplômés trouvent un emploi dans les 6 mois suivant leur sortie.
3. Une reconnaissance sociale forte
Le prestige des grandes écoles peut encore impressionner, notamment dans les environnements professionnels où les titres restent importants. La société française reste globalement très centrée sur ce type de reconnaissance, mais pour combien de temps ?
Nous voyons de plus en plus de jeunes ayant accéder à des postes à forte responsabilité, après des études brillantes, tout plaquer pour se centrer vers un métier passion, avec plus de sens, plus d’épanouissement personnel. Attention, à nous les parents de rester au contact de cette réalité, de respecter davantage les choix de nos jeunes en fonction de leur caractère, aptitude ou passion. La notion de réussite ne passe plus forcément par une brillante carrière professionnelle pour cette nouvelle génération !
Pourquoi le modèle des grandes écoles est-il remis en question ?
1. Le marché du travail évolue constamment et de plus en plus vite
Aujourd’hui, les compétences attendues dans de nombreux métiers vont au-delà des diplômes. Avec l’évolution exponentielle des technologies et de l’intelligence artificielle, nous voyons une véritable mutation du monde du travail. Progressivement la détention d’une connaissance spécifique n’aura plus la même valeur. Certaines compétences techniques sont déjà remplacées par la technologie. Ce sont principalement les métiers du secteur tertiaire. Dans un nouveau monde où la connaissance sera moins valorisée, c’est les compétences humaines qui prendront de la valeur, avec les soft skills.
- Soft skills, créativité et adaptabilité : Ces qualités, développées par des expériences variées, sont souvent plus recherchées que des connaissances purement théoriques.
- Statistique clé : Selon LinkedIn, 89 % des recruteurs estiment que les soft skills sont cruciales pour réussir dans le monde professionnel.
2. L’essor des alternatives éducatives
Des formations modernes et flexibles émergent, offrant des solutions rapides et adaptées aux besoins des entreprises.
Depuis plus de 20ans, nous sommes sensibilisés sur la nécessité d’apprendre tout au long de la vie. C’est encore plus vrai pour nos jeunes car les technologies sont matures pour offrir de nouvelles expériences d’apprentissage. Voici 2 exemples :
- Bootcamps comme Le Wagon qui forment en quelques mois des développeurs web très recherchés (formation courte de 6 mois adaptée aux besoins du moment.
- Certifications en ligne : Des entreprises comme Google ou IBM proposent des formations reconnues en marketing digital ou en data science. Elles sont accessibles sans l’intermédiaire d’une école pour acquérir une compétence.
3. Le coût élevé des grandes écoles
Avec des frais qui atteignent souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros, les grandes écoles peuvent peser lourdement sur le budget familial. Pour de nombreux parents, cela soulève la question aujourd’hui : le jeu en vaut-il la chandelle ?
Pour l’instant, oui car nous avons encore ces références traditionnelles de reconnaissance par le diplôme (une exception française forte). La véritable question c’est plutôt, de quoi mon enfant a véritablement envie ? quels sont ses qualités humaines ? De quoi a-t-il besoin pour s’épanouir ? En fonction du projet d’étude choisi, le passage par une grande école restera pertinent et l’investissement financier nécessaire.
Quelles alternatives aux grandes écoles pour réussir demain ?
1. Les formations courtes et spécialisées
Ces programmes offrent une réponse rapide et ciblée aux besoins des entreprises. Elles sont proposées par des organismes spécialisés, les chambres des métiers ou directement par les entreprises.
- Exemple : Les certifications Google en marketing digital ou les formations en cybersécurité.
- Avantage : Des compétences immédiatement applicables sur le marché de l’emploi, à moindre coût.
2. L’apprentissage et l’alternance
- Atout majeur : Allier formation théorique et expérience professionnelle, tout en étant rémunéré. Un choix pertinent en fonction du degré de maturité du jeune. Cependant la recherche d’une entreprise peut s’avérer longue et difficile.
- Exemple : Un BTS en alternance dans la logistique peut déboucher sur un poste de manager d’entrepôt.
- Témoignage : « Mon fils a opté pour une Licence Pro en alternance. Aujourd’hui, il a déjà deux ans d’expérience et un CDI en vue. » – Claire, maman de Léo.
3. Les études à l’international
Partir à l’étranger offre une ouverture culturelle et des compétences linguistiques très prisées. C’est autant l’aventure humaine et les compétences acquises qui sont valorisables (adaptation, relationnel multiculturel, autonomie…) que le diplôme en lui-même.
- Programme recommandé : Erasmus pour des études dans une université partenaire.
- Avantage : Une expérience qui enrichit le CV et développe l’adaptabilité.
4. Les parcours entrepreneuriaux
Pour les jeunes ambitieux et créatifs, lancer un projet peut être une voie passionnante. De plus en plus de programmes « d’incubation » des projets naissent sur les différents territoires portés par les chambres des commerces avec de multiples partenaires.
- Exemple : Créer une boutique en ligne ou participer à un concours de start-up.
- Compétences développées : Gestion de projet, résilience, leadership.
Quand les grandes écoles restent-elles pertinentes ?
1. Pour les métiers nécessitant une expertise pointue
Certaines professions, comme médecin ou ingénieur en aéronautique, exigent un parcours académique reconnu.
2. Pour des secteurs où le diplôme est encore un critère clé
Dans la finance, le droit ou la haute fonction publique, les grandes écoles restent une valeur sûre.
3. Pour les enfants ayant une ambition précise
Si votre enfant souhaite intégrer une grande entreprise ou viser un poste prestigieux, ces écoles peuvent encore faire la différence.
Comment accompagner votre enfant dans ses choix ?
1. Identifier ses aspirations et ses talents
- Questions clés : « Qu’est-ce qui te passionne ? Quels sont tes objectifs à long terme ? »
- Conseil : Encouragez-le à explorer ses centres d’intérêt à travers des stages ou des projets personnels.
2. Explorer toutes les options
- Comparez les grandes écoles, les formations alternatives, et les programmes d’apprentissage pour voir ce qui lui correspond le mieux.
- Simulations financières : Calculez ensemble le coût total d’une grande école comparé à d’autres parcours.
3. Valoriser les compétences pratiques
- Expliquez que les expériences professionnelles et les soft skills comptent autant que les diplômes.
- Exemple concret : « Un stage dans une start-up peut en dire plus sur ses capacités qu’un diplôme prestigieux. »
Checklist pour les parents
- Comprendre les aspirations de votre enfant.
- Comparer les parcours éducatifs en fonction de ses objectifs.
- Encourager des expériences variées (stages, bénévolat, certifications).
- Prendre en compte les coûts et les retours sur investissement.
Conclusion : Les grandes écoles, un choix parmi d’autres
Les grandes écoles ne sont plus la seule voie vers la réussite. Elles restent pertinentes pour certains secteurs, mais de nombreuses alternatives permettent aujourd’hui de construire des carrières passionnantes et épanouissantes. L’essentiel est de guider vos enfants vers un parcours adapté à leurs talents et à leurs aspirations.
À faire dès aujourd’hui :
- Discuter avec votre enfant de ses envies et objectifs.
- Explorer ensemble les formations alternatives et leurs débouchés.
- Planifier une expérience concrète (stage, projet, apprentissage) pour tester un domaine qui l’intéresse.
Avec votre soutien, ils trouveront leur voie, que ce soit par une grande école ou un chemin moins conventionnel, mais tout aussi prometteur !

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